Terme | Définitions |
---|---|
OR | [van Lennep, J., Alchimie, Crédit Communal, 1984, p. 27] 1 – Si l’alchimie était organisée fondamentalement, selon la vision dualiste du soufre et du mercure, il n’est pas rare cependant de voir mentionné un troisième principe qui ne fut désigné comme étant le sel, de manière définitive, qu’à partir de Paracelse. La trilogie symbolique correspondant à l’âme, au corps et à l’esprit, fut dès lors vulgarisée alors qu’elle était admise en Occident depuis plusieurs siècles. Ce dualisme fit qualifier la pierre philosophale de « double chose » (Rebis, de res bis). Symbolisée par l’androgyne, elle était la synthèse des entités qui correspondaient respectivement au soufre et au mercure, à l’argent et à l’or, et constituaient deux groupes : Or/soufre : mâle, actif, chaud, feu, ferment, levain, forme ; symboles majeurs : soleil, roi. Argent/mercure : femelle, passifs, froid, eau, liquide, pâte, matière ; symboles majeurs ; lune, reine. [Fabre du Bosquet, Concordance, Le Mercure Dauphinois, 2002, p. 59, n°13] 2 – Le signe que les Philosophes ont attribué à l’or est un cercle avec un point au milieu ; le point désigne la terre et le cercle le Ciel. Celui qui sait développer le centre de l’or et le pousser à la circonférence, acquiert les vertus du ciel et de la terre. L’or est extérieurement fixe, intérieurement il est volatil parce qu’il est mercure. C’est dans la nature volatile et spirituelle de l’or qu’est sa vertu germinative, pénétrante et médicinale. [D’Hooghvorst, E., Le Fil de Pénélope, Beya, 2009, p. 36] 3 – L’or des héros, c’est le ciel cuit. [D’Hooghvorst, E., Le Fil de Pénélope, Beya, 2009, p. 391] 4 – L’or de nos Philosophes chymistes est bien le Vulgaire, mais amendé par la bonne nature. [Eustathe, « Commentaires sur l’Iliade », dans van Kasteel, H., Questions Homériques, Beya, 2012, p. 570, note 232] 5 – Commentaires sur l’Iliade, t. IV, p. 630, ll. 14 à 16 : « L’expression “protéger par de l’or” (crusù ™rÚsesqai) [Iliade, XXII, 351] signifie : “délivrer par de l’or”. Le verbe ™rÚsesqai (“protéger”) est à l’origine de crusÒj (“or”), puisque crusÒj paraît en tirer son nom. » Voir aussi : Calice 1, Lion 1, Métal 1, Soleil 5, Ferment 1, Gabriel 3 |