[Agrippa, H.-C., La Philosophie occulte, t. 3, Éditions Traditionnelles, 1986, p.  35-36]

1 – Le premier de ces noms est Eheie, le nom de l’essence divine ; sa numération porte le nom de Keter, qui est interprété comme couronne ou diadème ; il signifie l’être très-simple de la divinité, et s’appelle ce que l’œil n’a point vu ; on l’attribue à dieu le père, et il influe par l’ordre des Séraphins. [...] Et de là, par le premier mobile, donne libéralement le don de l’être à toutes choses remplissant l’univers par toute sa circonférence jusqu’au centre. Son intelligence particulière s’appelle Metatron, c’est-à-dire prince des faces, dont l’office est d’introduire les autres devant la face du prince, et c’est par le ministère de celui-ci que le Seigneur a parlé à Moïse.

[D’Hooghvorst, E., Le Fil de Pénélope, Beya, 2009, p. 265]

2 – L’Eïn Soph se pense lui-même, ou plus exactement, se rêve, et ce rêve est la première de toutes ses émanations. On l’appelle la Couronne Céleste (en hébreu, Kheter Elion). Cette première émanation de l’Eïn Soph est décrite comme une matière très fluide, la plus subtile qui soit, appelée par les Sages de la Vérité, semence. Mais cette pensée divine peut être atteinte par l’homme dans ce qui est précisément appelé le don de la Torah ou création. C’est dans cette création que la divinité s’exprime et se connaît en se définissant. Israël en la contemplant, se révèle à lui-même également, comme dans un mystérieux miroir. Et tout cela est appelé alliance. Ainsi, la Torah et l’Alliance ne sont qu’une seule et même chose donnée à Israël dans le mystère de la bénédiction. 

Voir aussi : Éther 1

Voir : Baiser 1, Noir 3

[D’Hooghvorst, E., Le Fil de Pénélope, Beya, 2009, p. 83]

1 – Dans les mystères d’Éleusis, on prononçait deux mots sacrés, dont l’un était Pleus, en grec Hué, et l’autre Enfante, en grec Kué. Hué exprimait le mercure vulgaire de la cabale chimique, Kué, le mercure des Philosophes.

[van Kasteel, H. (éd.), Oracles et Prophétie, Beya, 2011, p. 143]

1 –  Selon les pratiquants du yoga, le réveil et l’ascension graduelle de la kundalini le long de la colonne, en passant par les différents centres d’énergie subtile (shakras), produisent certains pouvoirs paranormaux (siddhis) qui trouvent leur point culminant dans l’illumination, lorsque la tête du serpent atteint le sommet du crâne.