[Pernety, Les Fables Égyptiennes et grecques, Archè, 2004, tome 1, p. 476-477]

1 – À peine les dents du dragon sont-elles en terre qu’il en sort des hommes armés qui s’entretuent. C’est-à-dire, qu’aussitôt que la semence aurifique est mise sur sa terre, les natures fixes et volatiles agissent l’une sur l’autre ; il se fait une fermentation occasionnée par la matière fixée en pierre ; le combat s’engage ; les vapeurs montent et descendent, jusqu’à ce que tout se précipite, et qu’il en résulte une substance fixe et permanente dont la possession procure celle de la Toison d’or.

Voir aussi : Narcisse 1, Keter 2