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ULYSSE | [D’Hooghvorst, E., Le Fil de Pénélope, Beya, 2009, p. 5] 1 – Ulysse est le personnage central du poème. En grec Odusseus signifie l’irrité. Ce terme convient parfaitement à l’or dont la douleur s’irrite dans les souffrances du Grand Œuvre qui lui sont comme la passion nécessaire à sa résurrection. Mais pour Pénélope, son épouse, ce sera à la fin, le doux mari revenu en paix. [D’Hooghvorst, E., Le Fil de Pénélope, Beya, 2009, p. 40] 2 – Tels sont donc Polyphème l’enragé, soucieux seulement de vie animale et Ulysse, l’or céleste descendu pour recevoir des présents: pour s’enrichir, se condenser en corps métallique. Mais le voilà pris en sa geôle minérale comme dans un retrait ou une étable. Polyphème ne le reconnaît pas pour ce qu’il est. |
UNION | [Thuysbaert, Caroline, « La Beauté des Nombres dans l’école de Trithème […] », Miroir d’Isis, n° 22, p. 49] 1 – L’homme est naturellement Un et on ne le compte pas ; mais surnaturellement, on le compte en deux, à savoir en spiritus et en corps, qui constituent en lui le binaire. Mais à cause de l’antique corruption, le dernier surpasse le premier, ce qui fait que le spiritus ne peut rien produire d’admirable. Pour qu’il le puisse dans cette vie, le binaire devra être surpassé par le ternaire, c’est-à-dire que le corps doit se conformer à la nature du spiritus et que le spiritus doit être conjoint au corps, en sorte d’y avoir ensuite la paix. Cela fait, le ternaire, né dans la seconde unité, jubile désormais parfaitement. En effet, c’est à partir desdits deux et des précédents qu’un troisième s’est fait Un, par union. Cette conjonction doit néanmoins se faire par les degrés du quaternaire, c’est-à-dire par la transmutation des éléments dont le corps se compose, en un élément unique et très pur, de la manière suivante. |
UNITÉ | Voir : Amour 3 |
URANIE | Voir : Muse 4 |
URINE | Voir : Sel 3 |
UTÉRUS | Voir : Vase 1 |