Terme | Définitions |
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TRANSMUTATION | [Thuysbaert, Caroline, « La Beauté des Nombres dans l’école de Trithème […] », Miroir d’Isis, n° 22, p. 47-48] 1 – […] lorsque l’anima, constatant d’une part la laideur et la mort du corps, et d’autre part la supériorité et la félicité perpétuelle de l’animus, désire se lier à ce dernier (par un souffle divin), en négligeant totalement l’autre, afin de ne plus rechercher que ce qu’elle voit comme réservé par Dieu pour sa gloire et pour son propre salut. Le corps est finalement forcé de condescendre à l’union des deux autres déjà unis et d’y obéir. Voilà l’admirable transmutation des philosophes, du corps en spiritus et de ce dernier en corps, au sujet de laquelle les sages nous ont laissé cette parole : rends le fixe volatil et le volatil fixe, ce par quoi tu auras notre magistère. Comprends cela de la manière suivante : du corps très tenace, fais-en quelque chose de maniable, qui devienne, par la supériorité de l’animus s’accordant avec l’anima, un corps très constant, capable de résister à tous les examens. Voir aussi : Mens 2 |