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QUARANTE | [Agrippa, H.-C., La Philosophie occulte, t. 2, Éditions Traditionnelles, 1981, p. 69] 1 – Ce même nombre quarante dans la religion est signe d’expiation, de pénitence, et de plusieurs grands mystères ; puisque le seigneur au temps du déluge a fait pleuvoir sur la terre pendant quarante jours et quarante nuits […]. |
QUATERNAIRE | Voir : Corps 4 |
QUATRE | [Thuysbaert, Caroline, « La Beauté des Nombres dans l’école de Trithème […] », Miroir d’Isis, n° 22, p. 43-44] 1 – Selon les pythagoriciens, (...) le nombre quatre, étant carré, peut représenter la nature divine à cause de sa ressemblance avec la monade ; mais étant pair, il peut aussi signifier la nature d'en bas, celle de la génération, à cause de sa divisibilité. Dans ce cas-ci, le quatre doit signifier notre nature inférieure, c'est-à-dire celle du corps et des éléments. Le trois, qu'une unité sépare du quatre, est meilleur et plus parfait que lui. Le deux, enfin, indique une impulsion ambiguë, un penchant et une inclination pour les deux sortes de vie. Ainsi, l'homme commence, à sa naissance, par être quadruple, entièrement corporel et élémentaire : il ne conçoit rien d'intelligible, mais est attiré par la terre comme un ver qui s'y tortille. Une fois qu'il se met à penser, il devient double : il se penche tantôt d'un côté, tantôt de l'autre, et alterne les deux sortes de vie, c'est-à-dire l'inférieure et la supérieure. Enfin, en vieillissant et en avançant en âge et en sagesse, il se révèle triple, à savoir réellement achevé et parfait. On lui lance secrètement, de l'extérieur, comme un bâton, l'intellect pur pour qu'en s'y appuyant, il dresse la tête et embrasse la substance de la nature. Tel est donc l'homme à quatre, deux et trois pieds. Toute la quête de l'être humain se concentre donc sur l'obtention de son unité totale. Pour la trouver, il faut d'abord passer par une séparation. |
QUÊTE | Voir : Éros 1 |
QUINTESSENCE | Voir: Protée 4 |