Terme | Définitions |
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ANIMUS | [Thuysbaert, Caroline, « La Beauté des Nombres dans l’école de Trithème […] », Miroir d’Isis, n° 22, p. 42, 43] 1 – L'animus, lui, ne se tourne que du côté du bien, et il est lié au spiritus divin. Il est le soupirail de la vie éternelle, la partie fixe de l'homme (animus est de genre masculin en latin). On l'associe au ternaire : Les deux (le corps et l'animus) sont toujours ennemis, jusqu'à ce qu'ils s'unissent en Un par le ternaire et qu'ils deviennent amis par l'Un. (...) Cette amitié ne peut se faire d'aucune autre manière que par une séparation sans laquelle l'union ne s'accomplit nullement. La vraie sagesse consiste à séparer ce qui est bon (anima) de ce qui est mauvais (corpus), et à unir ce qui est bon (anima) avec ce qui est meilleur (animus). Quant à la mens, elle désigne le plus souvent l'union de l'animus et de l'anima. L'être humain renferme donc trois parcelles reliées entre elles : l'union du corps et de l'anima est naturelle, alors que celle de l'anima et de l'animus est surnaturelle. Chacun hérite ainsi de deux vies, et la séparation de ces éléments constitutifs provoque les deux morts que l'homme doit redouter. |