Terme | Définitions |
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BIEN | [Cattiaux, L., Le Message Retrouvé, Beya, 2007, VII, 28’] 1 – Le bien n'est pas non plus ce qui nous flatte, c'est ce qui nous rapproche de Dieu et ce qui nous unit à lui. [Hermès Trismégiste., Corpus Hermeticum. Les Belles Lettres, 1972, vol. I, p. 52] 2 – La connaissance donc ne marque pas le commencement du Bien lui-même, c’est seulement pour nous qu’elle le fait commencer en tant qu’objet à connaître. Saisissons-nous donc de ce commencement et parcourons tout en hâte : car c’est une voie tortueuse que d’abandonner les objets familiers et présents, pour rebrousser chemin vers les choses anciennes et primordiales. En effet, ce qui apparaît aux yeux fait nos délices tandis que l’inapparent éveille en nous le doute. Or les choses mauvaises sont plus apparentes aux yeux. Le Bien au contraire est invisible aux yeux visibles. Il n’a en effet ni forme ni figure. C’est pourquoi, s’il est semblable à lui-même, il est dissemblable de tout le reste : car il est impossible qu’un incorporel devienne apparent à un corps. [Hermès Trismégiste., Corpus Hermeticum. Les Belles Lettres, 1972, vol. I, p. 73] 3 – Là où est le jour, nulle place pour la nuit, et là où est la nuit, nulle place pour le jour. C’est pourquoi le Bien ne peut avoir place dans ce qui est venu à l’être, mais seulement dans l’inengendré. Cependant, comme la matière a reçu en don participation à tous les archétypes, ainsi du même coup a-t-elle reçu participation au Bien. C’est de cette manière que le monde est bon, pour autant que lui aussi produit toutes choses, en sorte que, eu égard à sa fonction de produire, il est bon. Mais pour tout le reste, il n’est pas bon : et en effet il est passible, et mobile, et producteur d’êtres passibles. |