Terme | Définitions |
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SOUFFLE | [Paracelse, La grande astronomie, Dervy, 2000, p. 158] 1 – La teinture, impressio, est une force. Elle est l’haleine de vie, spiraculum vitae, insufflée au corps élémentaire. C’est d’elle que ce corps reçoit sa nature. Le mot impressio désigne à la fois l’influx et le véhicule par le moyen duquel le souffle de vie, avec tout ce qu’il renferme, passe dans notre corps terrestre. L’homme est lui-même un véhicule. Il agit selon ce qu’il est en soi, mais aussi par la force que lui communique celui qui l’engendre. [Hermès Trismégiste., Corpus Hermeticum. Les Belles Lettres, 1972, vol. II, p. 315] 2 – Quant au souffle, c’est lui qui procure et qui entretient la vie dans tous les êtres du monde, lequel obéit, comme un organe, c’est-à-dire un instrument, à la volonté du Dieu suprême […]. C’est le souffle qui meut et dirige toutes les formes sensibles contenues dans le monde, chacune selon la nature propre que Dieu lui a départie. Quant à Hylè, c’est-à-dire la matière, elle est le réceptacle de toutes choses, où tous les êtres sont en motion, formant une masse serrée. Ils sont gouvernés par Dieu, qui dispense à tous les êtres du monde autant qu’il est nécessaire à chacun d’eux. Et c’est du souffle que Dieu remplit toutes choses, l’insufflant en chacune d’elles selon la mesure de sa capacité naturelle. Voir aussi : Sang 1 |