Terme | Définitions |
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AIMANT | [Paracelse, La grande astronomie, Dervy, 2000, p. 128] 1 – L’homme nourrit son corps terrestre avec des aliments, qu’il doit lui-même préparer. Il fait de même pour son corps sidéral. Ce dernier possède un aimant qui attire et qui prépare la nourriture venue des astres. La qualité de cette nourriture dépend de sa préparation. C’est ainsi que l’homme reçoit la lumière de la nature. [Paracelse, La grande astronomie, Dervy, 2000, p. 128-129] 2 – L’aimant recueille la pluie par ses pores. Elle est une matière non préparée dont il va opérer la résolution. L’eau va être distillée par descension. Elle va s’écouler goutte à goutte, jusqu’à son épuisement. Les influences sidérales parviennent à l’homme comme la pluie absorbée par la terre. Son corps astral les attire grâce à la force qui l’unit au grand monde. Ses deux corps sont ajustés l’un à l’autre de sorte qu’il puisse se nourrir des éléments extérieurs, ceux d’en haut comme ceux d’en bas. Ils pénètrent en lui et ils se rejoignent en son centre. Ils y sont attirés par un aimant. C’est là que rayonne la lumière de la nature. [Douzetemps, Les Mystères de la croix de Jésus-Christ et de ses membres, Archè, 1975, p. 18] 3 – Ce feu, en ce fond igné est un Ayman, une faim et une soif, qui attire à soi ce qu’elle trouve pour se rassasier et rafraîchir : si elle se tourne du côté de la lumière, qui engendre la mansuétude, elle recevra la manne céleste et la nourriture des anges, ou même la parole vivante, qui procède de la bouche de Dieu et qui est proche dans notre bouche, proche dans notre cœur, par où il se fera une heureuse métamorphose de cet esprit de feu, et de ce fond ténébreux dans un enfant de lumière. Voir aussi : Mercure 10, Prométhée 1, Ithaque 1 |