Terme | Définitions |
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HÉPHAÏSTOS | [Eustathe, « Commentaires sur l’Iliade » dans van Kasteel, H., Questions Homériques, Beya, 2012, p. 488-489] 1 – Héphaïstos représente en général soit la simple chaleur, soit l’excessive et brûlante. La simple chaleur cherche, par son intercession, à assurer l’amitié entre Zeus et Héra, il verse à boire aux dieux et il ne quitte pas les lieux d’en haut. La chaleur excessive et brûlante, quant à elle, est toujours boiteuse, ainsi que nous l’avons expliqué, et est jetée d’en haut vers le bas. Elle n’est donc ni exclusivement céleste, ni exclusivement terrestre. [Cornutus , « De la théologie grecque », dans van Kasteel, H., Questions Homériques, Beya, 2012, p. 40-41] 2 – La plupart, cependant, attribuent les arts à Athéna et à Héphaïstos : à Athéna, parce qu’elle passe pour représenter la sagesse et la vivacité de l’esprit ; à Héphaïstos, parce que la plupart des arts réalisent leurs œuvres au moyen du feu. En effet, si Zeus représente l’éther et le feu limpide et pur, Héphaïstos (“Hfaistoj) représente le feu dont on se sert et qui est mêlé d’air, son nom provenant du fait d’être allumé (Âfqai). C’est pourquoi on le dit né de Zeus et d’Héra, voire, selon certains, d’Héra (“Hra) seule, car les flammes, qui sont en quelque sorte plus grossières, empruntent leur substance, pour ainsi dire, au seul air (¢»r) enflammé […]. Héphaïstos, dit-on, accoucha Zeus quand, enceint d’Athéna, il éprouvait les douleurs de l’enfantement : il fendit sa tête et en fit sortir d’un bond la déesse. C’est que l’intelligence vive et naturelle des hommes, d’abord comme cachée, est amenée à la lumière par le feu dont on se sert dans l’art et qui collabore à la mettre en évidence. D’autre part, nous disons que ceux qui cherchent à découvrir une chose la conçoivent et peinent pour la mettre à jour. Voir aussi : Adultère 1, Feu 9 |