Terme | Définitions |
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VULCAIN | [Fabre du Bosquet, Concordance, Le Mercure Dauphinois, 2002, p. 43] 1 – Vulcain était frère de Jupiter ; il fut précipité des Cieux ; l’un était le feu central qu’on nomme Archée, comme celui de tous les corps, et l’autre désigne le feu céleste. Vulcain précipité des Cieux indique que le feu de l’archée est une portion, un dérivé du feu céleste. [Pernety, Les Fables Égyptiennes et grecques, Archè, 2004, tome 1, p. 272-273] 2 – Ce feu dont on attribue l’invention à Vulcain était donc différent de celui de nos forges, quoiqu’on regarde communément Vulcain comme le Dieu des forgerons. Ce feu suivant les idées d’Hermès était le feu dont les Philosophes font un si grand mystère ; ce feu dont l’invention, dit Artéphius, demande un homme adroit, ingénieux et savant dans la science de la Nature ; ce feu qui doit être administré géométriquement suivant le même Artéphius et d’Espagnet ; clibaniquement si nous en croyons Flamel, et par poids et mesure au rapport de Raymond Lulle. On peut dire d’un tel feu qu’il a été inventé, et non de celui de nos cuisines, qui est connu de tous, et qui selon toutes les apparences le fût dès le commencement du monde. Le peuple d’Égypte, duquel Diodore avait sans doute emprunté ce qu’il disait de Vulcain, ne connaissait pas d’autre feu que le commun ; et il ne pouvait parler que de celui-là. Les Prêtres, les Philosophes instruits par Hermès connaissaient cet autre feu qui est le principal agent de l’Art sacerdotal ou Hermétique ; mais il se donnait bien de garde de s’expliquer à ce sujet ; parce qu’il faisait partie du secret qui leur était confié. Vulcain était ce feu-là même personnifié par eux, et se trouvait en effet par ce moyen aïeul d’Osiris, ou du feu caché dans la pierre des Philosophes, que d’Espagnet appelle minière de feu. Voir aussi : Feu 5 |