Terme | Définitions |
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SCIENCE | [Pythagore, Les vers d’or. Commentés par Hiéroclès (trad. M. Meunier), L’artisan du livre, 1925, p. 323, n°1] 1 – Pour Pythagore, comme pour Platon, la dialectique est l’art d’apprendre à connaître. « Le vrai philosophe, dit la République, liv. vi, est celui dont l’esprit peut atteindre (par la dialectique) à la connaissance de ce qui existe toujours d’une manière immuable… Il est dans sa nature d’aimer passionnément la science, qui seule peut dévoiler cette essence éternelle, immuable, inaccessible aux vicissitudes de la génération et de la corruption… Celui-là donc, qui a le véritable amour de la science, aspire naturellement à l’Être, ne s’arrête pas à cette multitude de choses qui ne sont qu’apparentes ; poursuit toujours sa course, ne s’arrête pas d’aimer avant d’avoir pénétré l’essence de chaque chose, par cette partie de l’âme (l’intelligence) à laquelle il appartient de la pénétrer dans une affinité naturelle, s’en approche, s’y unit en toute réalité dans un accouplement divin, et fait naître l’intelligence et la vérité, après quoi il atteindra la connaissance de l’Être, vivra dans son sein d’une véritable vie, y prendra sa nourriture, et sera enfin délivré. » Trad. Bastien. Pour se préparer à la dialectique, ou à l’exercice de la pure intelligence, il fallait d’abord s’appliquer aux sciences mathématiques, car ces sciences, tenant le milieu entre les choses corporelles et les incorporelles, peuvent seules détacher l’esprit des choses sensibles et le porter aux êtres intelligibles […]. Voir : Philosophie 1 |