Terme | Définitions |
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MARS | [van Lennep, J., Alchimie, Crédit Communal, 1984, p. 36] 1 – Mars, le dieu du fer, désignait « la matière digérée, et cuite à un certain degré ». Il en fut ainsi pour référence à la fureur meurtrière du dieu de la guerre qui pouvait symboliser la matière capable de résister au feu le plus violent. [Feye S., Fil d’Ariane, n°8, p. 42] 2 – Quant à Arès (Mars) qui est l’amant d’Aphrodite, il se rangera à ses côtés pour combattre les héros achéens. Arès vient de la racine Ar : détruire, faire périr. Homère l’appelle : fléau des mortels, insatiable de guerre, destructeur, etc. Arès est ce que les Hindous appellent « le prâna », ce que les alchimistes appellent « le mercure vulgaire ». S’il est vrai que c’est lui qui fait vivre ce qui est vivant, il n’en est pas moins le destructeur des êtres mortels, puisqu’il tue et décompose ce qui est mort. On sait que la science hermétique a pour but de condenser ce prâna, cet Arès. Or, il est impossible de le corporifier, sans l’avoir auparavant rendu coulant. Ce n’est qu’alors qu’il peut s’appeler « le mercure ». [D’Hooghvorst, E., Le Fil de Pénélope, Beya, 2009, p. 46] 3 – Cet or gisait sans chymie, l’air de Mars lui rend la vie: cet air est aussi un feu, une eau, une terre. Deux choses en une, un esprit-corps. Voir aussi : Prométhée 1, Bélier 1 |