Terme | Définitions |
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NOMS DIVINS | [Agrippa, H.-C., La Philosophie occulte, t. 3, Éditions Traditionnelles, 1986, p. 42] 1 – Mais parce que les noms divins, comme dit Platon dans le Cratyle, sont dans la possession des barbares, qui les ont reçus de dieu sans l'assistance duquel personne ne peut vraiment comprendre les paroles et les véritables noms dont dieu s'appelle, nous n'en pouvons dire que ce que dieu nous en a révélé par sa pure bonté. Car ils sont les sacrements et les véhicules de la toute-puissance divine, institués non pas par les hommes, ni par les anges, mais par le grand dieu même d'une certaine manière, selon le nombre et la figure immuables de leurs caractères et leur stabilité éternelle; ils respirent l'harmonie de la divinité, et sont sanctifiés par l'assistance divine. C'est pourquoi les puissances célestes craignent ces noms divins, les enfers tremblent, les anges les adorent, les cacodaïmons en sont effrayés, toutes les créatures les révèrent, toutes les religions les ont en vénération. L'observance religieuse et la pieuse invocation que nous en faisons en craignant et tremblant nous donnent grande force et l'union déifique, et nous donnent aussi la puissance de faire des œuvres et des effets merveilleux sur la nature. [van Kasteel, Hans (éd.), Oracles et Prophétie, Beya, 2011, p. 43] 2 – La connaissance du Nom du Seigneur (Adonaï), ou du Verbe de Dieu, semble s’acquérir après la vision du Dieu Tout-Puissant, suite à l’opération de la circoncision. [Rosereau, C., Fil d’Ariane, n° 25, p. 38] 3 – Orphée chante ce Nom, le Nom divin, la langue mue par la mesure exacte de la connaissance : sans ce don, le Nom demeure inconnu et ineffable. Les Hébreux ne l’ignorent pas, qui font de « ha shem », le nom, le Nom sacré, l’un des noms de Dieu, anagramme de « Moshé », Moïse. Or ne dit-on pas que Moïse est l’égal de Dieu, qu’il est mort dans le baiser de Dieu ? […]. Ce Dieu connu et nommé, Orphée l’appelle « metropator », c’est-à-dire « mère et père à la fois ». |