Terme | | |
---|---|
Y | [Arola, R., Images cabalistiques, Beya, 2003, p. 7] 1 –La lettre « y » était chez les Pythagoriciens, le signe de la discrimination et du choix. Elle était le symbole d’Hercule à la croisée des chemins. Les deux cornes de l’Y évoquent deux enseignements possibles contenus dans la même lettre : à savoir, la voie de gauche ou sens sinistre ; c’est la voie large par laquelle un grand nombre se perd ; l’autre est la voie de droite, étroite et épineuse par laquelle un petit nombre se sauve. C’est celle de la gnose. |
YAH | [D’Hooghvorst, E., Le Fil de Pénélope, Beya, 2009, p. 396-397] 1 – Beya est un mot d’hébreu biblique. Il est composé de la lettre B, Beth ou Beith, deuxième lettre de l’alphabet, et de IH vocalisé Ia, les deux premières du Nom divin IHVH. Le préfixe Beth signifie: par, en, avec. Beya veut donc dire: par Ia, en Ia, avec Ia. Les alchymistes en ont fait un nom propre et nous comprendrons pourquoi. Ia (IH) est souvent considéré par les traducteurs et les exégètes comme une simple abréviation du Nom divin IHVH, vulgairement Yahvé. Mais son sens est plus précis, car selon la Cabale, le Nom de Dieu a été coupé en deux par la transgression de nos premiers parents, et doit être réunifié pour refaire cette unité divine en laquelle consiste le Dieu d’Israël. De même, l’alchymiste, pour accomplir le Grand Œuvre, doit-il réunir le ciel et la terre. Il n’est donc pas indifférent de trouver Ia au lieu de IHVH dans un verset de l’Écriture. |
YIN - YANG | [Charpentier A., Métaphysique de poche, S.l.n.d., p. 12] 1 – Dans le symbole chinois du Yin-Yang, l'Existence, où domine la contrainte (Nécessité), est symbolisée par la couleur noire. La liberté n'y apparaît que comme une simple trace ; un point blanc. Inversement, l'Essence Divine est figurée par le blanc (Liberté absolue), mais on y trouve un point noir (contrainte relative). |