[Contoléon, C., « Sur le prologue de l’Odyssée » dans van Kasteel, H., Questions Homériques, Beya, 2012, p. 766]

1 – Par la « mer » (pÒntoj), le poète entend la vie présente, instable, soumise au flux et au reflux, jouet de la fortune.

[Plutarique, Isis et Osiris, la Maisnie, 1979, p. 38]

2 – Les Égyptiens considèrent que la mer a été formée par le feu, qu’elle est en dehors de toute définition, qu’elle n’est ni une partie du monde, ni un élément : ils n’y voient rien autre qu’une espèce de sécrétion corrompue et malsaine.

[Charpentier A., Éloge de la légèreté, S.l.n.d., p. 6]

3 – Quant à la mer; elle est l'image traditionnelle du monde subtil, aussi appelé "intermédiaire", car il constitue à la fois un obstacle et une voie périlleuse sur le chemin du retour à l'Unité […].

Terre et mer symbolisent ici les deux mondes formels (individuels) dans lesquels se déroule notre existence, à savoir le domaine corporel et celui du psychisme subtil. Le Ciel figure au contraire la route vers l'Esprit incréé, et donc suprêmement libre, qui est à la racine même de notre personne.

Voir aussi : Air 4