Terme | Définitions |
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DISSOLUTION | [Fulcanelli, Le Mystère des Cathédrales, Pauvert, 1964, p. 198-199] 1 – La mort du corps laisse apparaître une coloration bleu foncé ou noire, affectée au Corbeau, hiéroglyphe du caput mortuum de l’Œuvre. Tel est le signe de la première manifestation de la dissolution, de la séparation des éléments et de la génération future du soufre, principe colorant et fixe des métaux. Les deux ailes [représentées sur le stuc ici décrit] sont placées là pour enseigner que, par abandon de la partie volatile et aqueuse, la dislocation des parties s’opère, la cohésion se trouve rompue. Le corps, mortifié, tombe en cendre noire ayant l’aspect du poussier de charbon. Puis, sous l’action du feu intrinsèque développé par cette désagrégation, la cendre, calcinée, abandonne ses impuretés grossières et adustibles ; il naît alors un sel pur, que la cuisson colore peu à peu et revêt de la puissance occulte du feu. [Vaughan, T., Œuvres complètes, La Table d’émeraude, 1999, p. 501] 2 – C’est donc l’eau qui dissout, et la vie suit la dissolution, car à peine le corps est-il ouvert que l’esprit y remue, percevant dans le dissolvant, ou eau de la rosée, un autre esprit, auquel il désire être uni. Cet esprit est l’air, enfermé dans la rosée ou eau, lequel air est appelé dans les livres du philosophe « l’eau de notre mer, l’eau de vie qui ne mouille pas les mains ». Voir aussi : Grand Oeuvre 2 |