Terme | Définitions |
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PLUIE | [Paracelse, La grande astronomie, Dervy, 2000, p. 262] 1 – Quand il pleut, nous devons nous demander de quel ciel vient la pluie. Si c’est du ciel visible, louons le Seigneur qui nous dispense ses bienfaits. Par contre, si c’est du ciel intérieur, la pluie nous invite à considérer notre misère. En effet, même si elle ne dévaste pas la terre entière, elle ressemble nécessairement au déluge de Noé. Elle est le signe de la peste, de la guerre, de la famine, de la discorde universelle. [Pernety, Les Fables Égyptiennes et grecques, Archè, 2004, tome 1, p. 96] 2 – À peine ces vapeurs sont elles sublimées, qu’elles se condensent en pluie, et de spiritueuse et invisible qu’elles étaient, elles deviennent un instant après un corps dense et aqueux, pour retomber sur la terre, et l’imbiber du nectar céleste, dont il a été imprégné pendant son séjour dans les airs. Sitôt que la terre l’a reçu, la Nature travaille à le digérer et le cuire. [Pernety, Les Fables Égyptiennes et grecques, Archè, 2004, tome 1, p. 572] 3 – On peut appeler en effet pluie d’or, une pluie qui produirait de l’or, ou une matière propre à en faire, comme le peuple dit assez communément qu’il pleut de vin, lorsqu’il vient une pluie dans le temps qu’on la désire, soit pour attendrir le raisin, soit pour le faire grossir. C’est précisément ce qui arrive par la circulation de la matière philosophique dans le vase où elle est renfermée. Elle se dissout, et ayant monté en vapeurs en haut du vase, elle s’y condense, et retombe en pluie sur celle qui reste au fond. |