Terme | Définitions |
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OLYMPE | [Plutarque, « Sur la vie et la poésie d’Homère » dans van Kasteel, H., Questions Homériques, Beya, 2012, p. 187] 1 – Or on appelle Olympe (”Olumpoj) l’air le plus pur, c’est-à-dire celui qui, étant le plus élevé et le plus éloigné de la terre et de ses exhalaisons, est entièrement lumineux (Óloj lamprÒj). [Eustathe, « Commentaires sur l’Iliade », dans van Kasteel, H., Questions Homériques, Beya, 2012, p. 524] 2 – La différence est que l’éther et la région de l’Olympe sont baignés de clarté, dépourvus de nuages et à l’abri des secousses du vent, ce qui en fait des lieux où, dit-on, la vie est aisée et divine, tandis que le Tartare (T£rtaroj), qui porte bien son nom, est en proie aux troubles (tet£raktai), voire au froid, puisque d’après Homère, il est composé d’air. Le poète, en effet, l’appelle « aérien », mais il s’agit d’un air souterrain, privé de Soleil, et par conséquent froid. D’ailleurs, c’est de là que viendrait le verbe tartar…zein, « frissonner fort ». Si l’éther est baigné de lumière, ce qui justifierait le nom d’« Olympe » (”Olumpoj) donné à ce lieu, c’est-à-dire « entièrement lumineux » (Ðlolampšj), le Tartare en revanche, nous venons de le dire, est « aérien », c’est-à-dire plongé dans l’obscurité, et il n’y a ni lumière ni rayons de Soleil qui réjouissent, comme le poète le dira dans la suite. |