[Canseliet, E., Alchimie, Pauvert, 1964, p. 236]

1 – Récoltée en abondance, la rosée (·îsij), rosis, force – élèvera Cyrano jusqu’au mont de la magnésie (la mont-joie), dont il nous donne l’indication, avec le nom du gouverneur de la Nouvelle France, Monsieur de Montmagnie.

[van Lennep, J., Alchimie, Crédit Communal, 1984, p. 101]

2 – La rosée céleste qui tombe sous les yeux de la Vierge en prière, résulte d’une adaptation à l’alchimie de passages bibliques qui font état de telles rosées miraculeuses parfois associées au pain du ciel, la manne. L’alchimiste devait récolter cette eau mercurielle contenant l’agent qui lui permettrait d’accomplir son œuvre, lorsque le bélier et le taureau étaient en conjonction, c’est-à-dire au printemps. C’est ce qui l’a fit d’ailleurs appeler « écume du printemps ». Son autre désignation flos coeli (fleur du ciel), que Pernety associe d’ailleurs à la manne en vantant ses propriétés admirables, permet de l’associer à la Vierge.

Voir aussi : Pléiade 1