[Canseliet, E., Alchimie, Pauvert, 1964, p. 179]

1 – De cette médecine souveraine, l’hostie est la réplique accessible au plus grand nombre, et ce n’est pas sans raison, certes, que les Chrétiens orientaux désignent les fragments du pain eucharistique par le nom de charbons. Pour eux le Christ est le charbon vivant, de même que, pour les alchimistes, la gemme rutilante du Grand Œuvre est l’escarboucle des Sages (carbunculus, petit charbon). Ne serait-ce pas ce charbon, de ce caillou brulant, que furent touchées les lèvres d’Isaïe ?

[Canseliet, E., Alchimie, Pauvert, 1964, p. 180]

2 – Chez les Grecs chrétiens, l’hostie était le Dîron, Dôron, c’est-à-dire le Don, vocable qui, précisément, dans les meilleurs ouvrages hermétiques, désigne la pierre philosophale poussée à son ultime degré de perfection.