Terme | Définitions |
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POUSSIÈRE | [d’Hooghvorst, C., Le Livre d’Adam, Beya, 2008, p. 88] 1 – « Puis un homme lutta avec lui » (Gen. XXXII, 25). Que veut dire « lutta » (qb)yaw, vaieabeq) ? […] Rabbi Siméon reprit : ce verbe vient du mot « cendre » (qb), abaq). La « cendre » s’unit à la poussière (rp), aphar). Quelle différence y a-t-il entre abaq (qb)) et aphar(rp)) ? La cendre est le résidu du feu, c’est-à-dire, ce qui reste d’une chose brulée au feu est appelé abaq et cette cendre ne produit jamais de fruit dans le monde. De la poussière, en revanche, proviennent tous les fruits ; elle contient tout, et elle est en haut et en bas. La femelle de la courte face s’appelle « poussière », et c’est le principe de tous les mondes et de ses productions. Par contre, la cendre est la femelle de Samaël, qui est une autre force, qui ne produit pas de fruit, et c’est pourquoi son réceptacle s’appelle « cendre ». [note 88 : La « poussière du sol » dans le texte hébreu, c’est aphar min adamah. Remarquons que le mot adamah, « sol », est le féminin d’adam. Cette « poussière du sol » est la base ou la matière de la formation d’Adam]. |