Terme | Définitions |
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CHIEN | [Fulcanelli, Les demeures philosophales, t. 1, Pauvert, 1964, p.321] 1 – Le chien symbolique, successeur direct du cynocéphale égyptien, c’est le philosophe Artéphius qui lui a donné droit de cité parmi les figures de l’iconographie alchimique. Il parle en effet du « chien de Khorassan » et de la « chienne d’Arménie », emblèmes du soufre et du mercure, parents de la pierre. Mais tandis que le mot ¥rmenoj, signifiant « ce dont on a besoin, ce qui est préparé et convenablement disposé », indique le principe passif et féminin, le chien de Khorassan, ou soufre, tire son appellation du mot grec KÒrax, équivalent de corbeau, vocable qui servait encore à désigner un certain poisson noirâtre. [poisson sans os, échénéis ou rémora]. [Bonnet J., Fil d’Ariane, n°14 p. 19] 2 – Le « chien » désigne Sirius, l’étoile de la « canicule », chien d’Orion fixé au ciel d’Artémis. A ce rapprochement astrologique peut être juxtaposée une interprétation alchimique, le chien étant mercure, symbole du déplacement incessant du volatil au fixe. [Pernety, Les Fables Égyptiennes et grecques, Archè, 2004, tome 1, p. 383] 3 – Cet animal [le chien] était consacré à Mercure à cause de sa fidélité, de sa vigilance et de son industrie. Voir aussi : Caïn 1 |