[Paracelse, La grande astronomie, Dervy, 2000, p. 269-270]

1 – La chair est le corps de l’esprit. Le corps est visible parce qu’il est un corps de chair et de sang. Lorsque Dieu a conçu le dessein de créer l’homme, il s’est représenté un être de chair. Cependant l’esprit, à notre mort, quitte la chair pour retourner à celui qui l’a donnée. Alors la chair revient à son état premier. Elle s’était formée dans la boue de laquelle sortent les vers. Elle y retourne et elle n’est plus que la vermine qui la ronge au tombeau. Cette matière décomposée n’est plus le corps de l’esprit. Celui-ci, portant la marque des tourments que la chair lui a infligés du vivant de la personne, retourne à Dieu. Alors l’homme de chair et de sang entend la sentence. Il ressuscitera pour la vie éternelle ou pour la mort éternelle.

[Paracelse, La grande astronomie, Dervy, 2000, p. 270]

2 – La chair redevient poussière. Pourtant Job a dit : « dans ma chair, je verrai Dieu, mon Sauveur ». C’est la vérité sur laquelle repose toute cette philosophie de l’esprit et de la chair. Mais de quelle chair parle Job ? De la chair que nous revêtons quand nous naissons d’eau et d’Esprit. La nouvelle naissance nous donne une chair éternelle. C’est dans cette chair nouvelle que nous verrons Dieu, notre Rédempteur.

Voir : Ange 2