Écrit par : Platon
Titre : Philèbe
Date de parution : 1978
Éditeur : Les Belles Lettres
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Platon, Philèbe [Œuvres complètes, t. IX, 2], Les Belles Lettres, Paris, 1978, CXV + 95 pp.
Dans le Philèbe, l’interlocuteur homonyme et Protarque soutiennent que les plaisirs constituent le bien suprême, alors que Socrate y défend la prééminence de la sagesse et de l’intellect. Le dialogue nous paraît, une fois encore, de nature purement exotérique. En le lisant, on a vraiment peine à croire que son auteur est le même que celui qui s’attèlera dans la suite, selon la chronologie défendue par Les Belles Lettres, à un véritable chef-d’œuvre de la littérature philosophique : le Timée. Retenons l’allusion aux mathématiques considérées comme science philosophique : «L’arithmétique, d’abord, n’affirmerons-nous pas qu’il y en a une pour le vulgaire et une pour les philosophes ? […] Si nous comparons l’art du calcul et l’art de la mesure, tels que les emploient la bâtisse ou le commerce, à la géométrie philosophique et aux calculs savants, devrons-nous dire que chacun de ces arts est unique, ou déclarerons-nous qu’il est double ?» (56d à 57a)
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