Platon, Dialogues apocryphes [Œuvres complètes, t. XIII, 3], Les Belles Lettres, Paris, 1962, 175 pp.

Tout grand auteur a ses imitateurs, dignes ou indignes de lui. Les «pseudo-Platon» ne manquent pas à l’appel ; leurs textes s’intitulent : Du Juste, De la Vertu, Démodocos, Sisyphe, Éryxias, Axiochos et Définitions.

Prévenons le lecteur de l’absence, dans ce volume, de l’Alcyon, dialogue particulièrement intéressant, que Les Belles Lettres ont préféré publier avec les œuvres de Lucien, parmi lesquelles il est également transmis dans les manuscrits.

Les Définitions renferment, en une bonne douzaine de pages, des termes philosophiques fréquemment utilisés, ici brièvement expliqués : Éternel, Dieu, Génération, Soleil, Temps, etc.

Nous ne saurions conclure notre recension des œuvres complètes de Platon, publiées par Les Belles Lettres, sans mentionner l’existence d’un Lexique de la langue philosophique et religieuse de Platon, en deux volumes parues en 1964 chez le même éditeur (tome XIV, volumes 1 et 2).

«Quand Dieu veut le bonheur d’une cité, il y suscite des hommes de bien ; si cette ville doit, au contraire, être malheureuse, Dieu lui supprime ces hommes-là. Ainsi, semble-t-il, ni l’enseignement, ni la nature ne donnent la vertu, mais c’est par une grâce divine qu’elle survient à ceux qui la possèdent.» (De la Vertu, 379b)