Écrit par : Euripide
Titre : Fragments
Date de parution : 2002
Éditeur : Les Belles Lettres
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Euripide, Fragments, Sthénébée-Chrysippos, Les Belles Lettres, Paris, 2002, 400 pp. Voici des extraits tirés du troisième volume des Fragments du «très sage Euripide», ainsi que Jean Malalas a appelé notre poète (p. 362) :
«Ah ! puissé-je ne jamais être autre chose qu’un ami des dieux, qui tout achèvent, même s’ils tardent et prennent leur temps.» (p. 307) «Nous savons ce qu’est la vie, mais faute d’expérience de la mort, chacun redoute de quitter cette lumière du soleil.» (p. 335) «Ô mortels égarements des hommes qui affirment que la Fortune [ou : le Hasard, ¹ tÚch] existe, mais non les dieux : mais vous n’en savez rien, même si vous vous croyez capables de dire votre mot. De fait, si la Fortune existe, nul besoin des dieux. Mais si les dieux sont puissants, la Fortune n’est rien.» (p. 363) «Qui sait si ce qu’on appelle mourir, n’est pas vivre et mourir ce qu’on appelle vivre ?» (p. 369) «Tout mortel qui pense que le mal qu’il accomplit jour après jour échappe aux dieux, nourrit une croyance perverse et est pris au fait de cette croyance dès que la Justice se trouve en avoir le loisir.» (p. 370) |