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  • Caroline Thuysbaert | Hommage à saint Louis Grignon de Montfort | inédit

 

 

Hommage à saint Louis-Marie Grignion de Montfort

Toutes les citations de Montfort proviennent de : L.M. Grignion de Montfort, Œuvres complètes, éd. du Seuil, Paris, 1966, 1906 pp.

Cet hommage n'a pas pour but de faire connaître la biographie de ce grand saint français, né le 31 janvier 1673 et décédé le 28 avril 1716. Plusieurs auteurs ont rédigé des biographies, faciles à trouver dans le commerce.

L'intention est, ici, de mettre à l'honneur ses écrits qui révèlent un personnage haut en couleurs, qui n'a pas laissé son entourage indifférent. Son caractère trempé et sincère lui a valu de nombreux ennemis, en tout cas à son époque. Comme le disait Lao-T'seu : « Ceux qui me comprennent sont rares, certes. C'est la mesure de ma valeur. »

Voici comment lui-même se décrit :

« Dans la nouvelle famille dont je suis, j'ai épousé la sagesse et la croix, où sont tous mes trésors temporels et éternels de la terre et des cieux, mais si grands que, si on les connaissait, Montfort ferait envie aux riches et plus puissants de la terre.
Personne ne connaît les secrets dont je parle, ou du moins très peu de personnes. Vous les connaîtrez dans l'éternité, si vous avez le bonheur d'être sauvée, car peut-être ne le serez-vous pas ; tremblez et aimez davantage. » (Lettre 20, p. 55)

« Si Dieu ne m'avait pas donné des yeux autres que ceux que m'ont donnés mes parents, je me plaindrais, je m'inquiéterais avec les fous et les folles de ce monde corrompu. » (Lettre 34, p. 82)

« Voici ce qu'on ne pourra croire :
Je la porte au milieu de moi,
Gravée avec des traits de gloire,
Quoique dans l'obscur de la foi. »
(Cantique 77, § 15, p. 1318)

On le sait peu : il a écrit de très nombreux « cantiques », poèmes profonds, émouvants et rimés, plein d'humour, de sincérité et parfois de virulence.

« Sans vous soucier de la rime,
Méditez bien mes petits vers.
Comprenez-en le sens sublime
Et faites-en vos doux concerts.
Si ces vers sont très peu de chose,
Jetez-en la faute sur moi,
Mais que je ne sois pas la cause
Que vous y refusiez la foi. »
(Cantique 48, § 15-16, p. 1239)

Grignion de Montfort nous a laissé bon nombre d'écrits. Le plus célèbre est, sans conteste, le Traité de la vraie dévotion à la très Sainte Vierge. Au sujet de la postérité de ce livre (qui a été littéralement enterré après sa mort, qui a été occulté pendant des décennies, et dont une partie a disparu), Grignion écrit, de manière tout à fait prophétique :

« Je prévois bien des bêtes frémissantes, qui viennent en furie pour déchirer avec leurs dents diaboliques ce petit écrit et celui dont le Saint-Esprit s'est servi pour l'écrire, ou du moins pour l'envelopper dans les ténèbres et le silence d'un coffre, afin qu'il ne paraisse point ; ils attaqueront même et persécuteront ceux et celles qui le liront et réduiront en pratique. Mais n'importe ! mais tant mieux ! Cette vue m'encourage et me fait espérer un grand succès, c'est-à-dire un grand escadron de braves et vaillants soldats de Jésus et de Marie, de l'un et l'autre sexe, pour combattre le monde, le diable et la nature corrompue, dans les temps périlleux qui vont arriver plus que jamais. Qui legit, intelligat. Qui potest capere, capiat. » (Traité de la vraie dévotion, n° 114, p. 557)

Un lecteur moderne pourrait, à première vue, juger ses écrits et son langage « démodé », « dévot » voire « bigot » au sens péjoratif des termes.

Comment Grignion définit-il la dévotion à la Vierge ?

« Il y a plus que jamais de fausses dévotions à la Sainte Vierge, qu'il est facile de prendre pour de véritables dévotions. Le diable, comme faux monnayeur et trompeur fin et expérimenté, a déjà tant trompé et damné d'âmes par une fausse dévotion à la très Sainte Vierge, qu'il se sert tous les jours de son expérience diabolique pour en damner beaucoup d'autres, en les amusant et endormant dans le péché, sous prétexte de quelques prières mal dites et de quelques pratiques extérieures qu'il leur inspire. Comme un faux monnayeur ne contrefait ordinairement que l'or et l'argent et fort rarement les autres métaux, parce qu'ils n'en valent pas la peine, ainsi l'esprit malin ne contrefait pas tant les autres dévoltions que celles de Jésus et de Marie, la dévotion à la Sainte Communion et la dévotion à la Sainte Vierge, parce qu'elles sont, parmi les autres dévotions ce que sont l'or et l'argent parmi les métaux. » (Traité de la vraie dévotion, n° 90, p. 546)

« Ceux qui sont conduits par l'esprit de Marie sont des enfants de Marie, et par conséquent enfants de Dieu, (...) ; et parmi tant de dévots à la Sainte Vierge, il n'y a de vrais et fidèles dévots que ceux qui se conduisent par son esprit. » (Traité de la vraie dévotion, n° 258, p. 660)

Qu'est-ce qui empêche l'homme de se laisser conduire par l'esprit de Marie ?

« Nos meilleures actions sont ordinairement souillées et corrompues par le mauvais fond qui est en nous. Quand on met de l'eau nette et claire dans un vaisseau qui sent mauvais ou du vin dans une pipe dont le dedans est gâté par un autre vin qu'il y a eu dedans, l'eau claire et le bon vin en est gâté et en prend aisément la mauvaise odeur. De même, quand Dieu met dans le vaisseau de notre âme, gâté par le péché originel et actuel, ses grâces et rosées célestes ou le vin délicieux de son amour, ses dons sont ordinairement gâtés et souillés par le mauvais levain et le mauvais fond que le péché a laissés chez nous. » (Traité de la vraie dévotion, n° 78, p. 536)

Nous devons donc, avant tout, nous débarrasser de notre mauvais fond :

« Pour nous vider de nous-mêmes, il faut premièrement bien connaître, par la lumière du Saint-Esprit, notre mauvais fond, notre incapacité à tout bien utile au salut, notre faiblesse en toutes choses, notre inconstance en tout temps, notre indignité de toute grâce, et notre iniquité en tout lieu. Le péché de notre premier père nous a tous presque entièrement gâtés, aigris, élevés et corrompus, comme le levain aigrit, élève et corrompt la pâte où il est mis. ». (Traité de la vraie dévotion, n° 79, p. 537)

« Secondement, pour nous vider de nous-mêmes, il faut tous les jours mourir à nous-mêmes : c'est-à-dire qu'il faut renoncer aux opérations des puissances de notre âme et des sens du corps, qu'il faut voir comme si on ne voyait point, entendre comme si on n'entendait point, se servir des choses de ce monde comme si on ne s'en servait point, ce que saint Paul appelle mourir tous les jours. » (Traité de la vraie dévotion, n° 81, p. 539)

Louis Cattiaux exprime la même chose dans son Message Retrouvé :

I, 38' : « On nettoie le flacon avant d’y mettre le vin céleste. »

IV, 80. « Dieu vit et attend dans chacun de nous. Il suffit de mourir au monde et à soi-même pour l’entendre et pour le voir aussitôt. »

À cette fin, il faut implorer l'aide d'En Haut :

« Les misérables enfants d'Adam et d'Ève, chassés du paradis terrestre, ne peuvent entrer à celui-ci que par une grâce particulière du Saint-Esprit, qu'ils doivent mériter. » (Traité de la vraie dévotion, n° 263, p. 664)

Grignion de Montfort affirme que la dévotion à la très Sainte Vierge est « nécessaire à tous les hommes pour faire leur salut » (Traité de la vraie dévotion, n° 43, p. 511). Pour illustrer cela, il rapporte une histoire : saint François vit dans une extase « une grande échelle qui allait au ciel, au bout de laquelle était la Sainte Vierge, et par laquelle il lui fut montré qu'il fallait monter pour arriver au ciel » (Traité de la vraie dévotion, n° 42, p. 510).

La Vierge est donc une extrémité de cette échelle décrite dans Genèse, XXVIII, 12 : « une échelle dressée sur la terre et dont le sommet touchait au ciel ». Le lieu où cette échelle est vue est qualifié de « maison de Dieu, porte du ciel » (Genèse XXVIII, 17). Or, la Vierge elle-même est appelée « monde de Dieu », « cité de Dieu », « ville », « porte » (Traité de la vraie dévotion, n° 262, 6, 48). Le chant traditionnel chrétien la décrit comme la felix caeli porta, « heureuse porte du ciel ». L'alchymiste Nicolas Valois dit : « Si l'humilité est la porte de ce jardin, la patience en est l'échelle ». Or, qui représente le mieux l'humilité, sinon la Vierge Marie ?

Dans ce lieu redoutable de la vision de l'échelle est communiquée une teinture : Tekhelet (tlkt), dont la racine signifie « peler, écorcher ».

L'être humain doit donc être pelé, écorché vif, pour recevoir cette vision et cette teinture. Grignion de Montfort propose une interprétation passionnante de l'histoire de Jacob et de Rébecca, qu'il qualifie de « figure biblique de cette parfaite dévotion ». Rébecca avait demandé à Jacob de lui apporter deux chevreaux, afin qu'il puisse recevoir (à la place d'Ésaü) la bénédiction de son père Isaac. Cette histoire se lit au chapitre XXVII de la Genèse.

« [Les vrais dévots] aiment tendrement et honorent véritablement la très Sainte Vierge comme leur bonne mère et maîtresse. Ils l'aiment non seulement de bouche, mais en vérité ; ils l'honorent, non seulement à l'extérieur, mais dans le fond du cœur ; ils évitent, comme Jacob, tout ce qui lui peut déplaire, et pratiquent avec ferveur tout ce qu'ils croient pouvoir leur acquérir sa bienveillance. Ils lui apportent et lui donnent, non deux chevreaux, comme Jacob à Rébecca, mais leur corps et leur âme, avec tout ce qui en dépend, figurés par les deux chevreaux de Jacob, afin :

  1. qu'elle les reçoive comme une chose qui lui appartient ;
  2. afin qu'elle les tue et les fasse mourir au péché et à eux-mêmes, en les écorchant et dépouillant de leur propre peau et de leur amour-propre, et, par ce moyen, pour plaire à Jésus, son Fils, qui ne veut pour ses amis et disciples que des morts à eux-mêmes ;
  3. afin qu'elle les apprête au goût du Père céleste, et à sa plus grande gloire, qu'elle connaît mieux qu'aucune créature ;
  4. afin que, par ses soins et ses intercessions, ce corps et cette âme, bien purifiés de toute tache, bien morts, bien dépouillés et bien apprêtés, soient un mets délicat, digne de la bouche et de la bénédiction du Père céleste. » (Traité de la vraie dévotion, n° 197, p. 616)

En un autre endroit :

« Quand on lui a apporté et consacré son corps et son âme et tout ce qui en dépend, sans rien excepter, que fait cette bonne Mère ? Ce que fit autrefois Rébecca aux deux chevreaux que lui apporta Jacob :

  1. elle les tue et fait mourir à la vie du vieil Adam ;
  2. elle les écorche et dépouille de leur peau naturelle, de leurs inclinations naturelles, de leur amour propre et propre volonté et de toute attache à la créature ;
  3. elle les purifie de leurs taches et ordures et péchés ;
  4. elle les apprête au goût de dieu et à sa plus grande gloire. » (Traité de la vraie dévotion, n° 205, p. 622)

Montfort compare aussi la Vierge à la lune :

« Si nous craignons d'aller directement à Jésus-Christ Dieu, ou à cause de sa grandeur infinie, ou à cause de notre bassesse, ou à cause de nos péchés, implorons hardiment l'aide et l'intercession de Marie notre Mère. (...) Elle n'est pas le soleil, qui, par la vivacité de ses rayons, pourrait nous éblouir à cause de notre faiblesse ; mais elle est belle et douce comme la lune, qui reçoit sa lumière du soleil et la tempère pour la rendre conforme à notre petite portée. » (Traité de la vraie dévotion, n° 85, p. 542)

Il la compare également à un moule :

« Remarquez, s'il vous plaît, que je dis que les saints sont moulés en Marie. Il y a une grande différence entre faire une figure en relief, à coups de marteau et de ciseau, et faire une figure en la jetant en moule : les sculpteurs et statuaires travaillent beaucoup à faire les figures dans la première manière, et il leur faut beaucoup de temps ; mais à la faire dans la seconde manière, ils travaillent peu et les font en fort peu de temps. Saint Augustin appelle la Sainte Vierge forma Dei : le moule de Dieu. Si formam Dei te appellem, digna existis : le moule propre à former et mouler des dieux. (...) Mais pour ceux qui embrassent ce secret de la grâce que je leur présente, je les compare avec raison à des fondeurs et mouleurs qui, ayant trouvé le beau moule de Marie, où Jésus-Christ a été naturellement et divinement formé, sans se fier à leur propre industrie, mais uniquement à la bonté du moule, se jettent et se perdent en Marie pour devenir le portrait au naturel de Jésus-Christ. O la belle et véritable comparaison ! Mais qui la comprendra ? Je désire que ce soit vous, mon cher frère. Mais souvenez-vous qu'on ne jette en moule que ce qui est fondu et liquide : c'est-à-dire qu'il faut détruire et fondre en vous le vieil Adam, pour devenir le nouveau en Marie. » (Traité de la vraie dévotion, n° 219-220, pp. 636-637)

Le grand saint connaissait bien la faiblesse des humains :

« Ce qui augmente cette difficulté, c'est notre imagination, qui est si volage qu'elle n'est pas quasi un moment en repos, et la malice du démon si infatigable à nous distraire et à nous empêcher de prier. » (Le Secret admirable du très saint rosaire, n° 123, p. 364)

« Tout se réduit donc à trouver un moyen facile pour obtenir de Dieu la grâce nécessaire pour devenir saint ; et c'est celui que je veux vous apprendre. Et, je dis que pour trouver la grâce de Dieu, il faut trouver Marie. » (Le Secret de Marie, n° 6, p. 445)

Ce chemin de dévotion, n'est pas si aisé, comme il le décrit dans ce célèbre passage où il associe Marie à la « confiture des croix » :

« Ce n'est pas que celui qui a trouvé Marie par une vraie dévotion soit exempt de croix et de souffrances, tant s'en faut ; il en est plus assailli qu'aucun autre, parce que Marie, étant la Mère des vivants, donne à tous ses enfants des morceaux de l'Arbre de vie, qui est la croix de Jésus ; mais c'est qu'en leur taillant de bonnes croix, Elle leur donne la grâce de les porter patiemment et même joyeusement ; en sorte que les croix qu'Elle donne à ceux qui lui appartiennent sont plutôt des confitures ou des croix confites que des croix amères ; ou, s'ils en sentent pour un temps l'amertume du calice qu'il faut boire nécessairement pour être ami de Dieu, la consolation et la joie, que cette bonne Mère fait succéder à la tristesse, les animent infiniment à porter des croix encore plus lourdes et plus amères. » (Le Secret de Marie, n° 22, pp. 451-452)

Montfort jetait un regard fort critique sur les prédicateurs de son temps, ce qui lui a valu bien des ennemis. L'avertissement qui suit reste, sans aucun doute, d'actualité :

« À peine de mille prédicateurs, je dirais dix mille sans mentir, y en a-t-il un qui ait ce grand don du Saint-Esprit ; la plupart n'ont que la langue, la bouche et la sagesse de l'homme ; c'est pourquoi peu d'âmes sont éclairées et touchées et converties par leurs paroles, quoiqu'ils les aient tirées de l’Écriture sainte et des Pères, quoique les vérités qu'ils prêchent soient très bien appuyées, très bien prouvées, très bien agencées, très bien prononcées, très bien écoutées et applaudies. Leurs sermons sont bien composés, leur langage est trié et choisi, leurs pensées sont ingénieuses, les citations de l’Écriture sainte et des Pères leur sont familières, leurs gestes sont bien réglés, leur éloquence est vive ; mais, malheur ! tout cela, n'étant qu'humain et naturel, ne produit que de l'humain et du naturel. (...) Comme ils ne battent que l'air et ne frappent que les oreilles, il ne faut pas s'étonner si personne ne les attaque, si l'esprit du mensonge ne dit mot, in pace sunt ea quae possidet ; comme le prédicateur à la mode ne frappe point au cœur, qui est la citadelle où ce tyran est renfermé, il ne s'étonne pas beaucoup du grand bruit qu'on mène au dehors.

Mais qu'un prédicateur plein de la parole et de l'esprit de Dieu vienne seulement à ouvrir la bouche, tout l'enfer sonne l'alarme et remue ciel et terre pour se défendre. C'est pour lors qu'il se fait une sanglante bataille entre la vérité qui passe par la bouche du prédicateur et le mensonge qui sort de l'enfer ; entre ceux des auditeurs qui deviennent par leur foi les amis de cette vérité et les autres qui, par leur incrédulité, deviennent les suppôts du père du mensonge. Un prédicateur de cette trempe divine va remuer par ses seules paroles de la vérité, quoique très simplement dites, toute une ville et toute une province par la guerre qu'il y excite. » (Règles des missionnaires de la compagnie de Marie, n° 5-6, p. 706-707)

Louis Cattiaux portait un même regard critique sur les prédicateurs de son temps (le XXe siècle) :

« Les prédicateurs vantent à présent dans le lieu saint les savants et leurs poisons pour flatter l’ignorance du monde et pour ne pas paraître arriérés ; car la foi, l’amour et la science de Dieu leur semblent trop puérils et trop démodés et ils ont honte de la simplicité de nos premiers pères. Qui inspire ces pasteurs qui nous vantent le siècle, l’usine, la machine, le poison, la politique, le patriotisme, le social, l’intelligence, le travail et la vanité des hommes, au-dessus de la connaissance et de l’amour de Dieu ? Qui inspire ces panégyristes de l’orgueil et de l’aveuglement humains ? Satan a pris une telle avance que les sanctuaires de Dieu lui servent à présent de banques et d’agences de propagande sans le savoir. « Ô Seigneur compatissant, qui nous sauvera de l’enfer si tu ne viens pas à notre secours rapidement ? » Ô prêtres, ô moines, ô laïcs qui croyez encore à Dieu dans vos cœurs, rejetez le levain de la science orgueilleuse de Satan. Comprenez qu’il est vain de vouloir organiser ici-bas la pourriture du péché de mort. Souvenez-vous de la parole du maître qui a dit : « Les œuvres du monde sont mauvaises » et ne craignez pas plus que lui la haine du monde en portant ce témoignage devant tous. » (Le Message Retrouvé, XVII, 2 et 3)

Ce même auteur écrivit aussi (Le Message Retrouvé, XXI, 9') : « Si l’Esprit de Dieu est avec nous, qui pourra s’opposer à notre prédication dans le monde ? »

Aujourd'hui, Grignion de Montfort est reconnu comme un des grands saints de l’Église catholique. Mais qui prendra la peine de lire réellement ses écrits ?

« Car, comme disent les saints, il n'a jamais été ouï dire, depuis que le monde est monde, qu'aucun ait eu recours à la Sainte Vierge avec confiance et persévérance, et en ait été rebuté. » (Traité de la vraie dévotion, n° 85, pp. 542-543)

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