BLAGUES (très) spirituelles

LE DRUIDE

Un jour où David se plaint auprès d'Édouard, son meilleur ami, d'avoir vraiment très mal au coude, Édouard lui suggère d'aller voir un rebouteux druidique qui vit dans un dolmen. "Laisse un flacon d'urine à l'extérieur de son dolmen, il méditera sur ce simple échantillon, diagnostiquera miraculeusement ton problème et te dira ce que tu dois faire. Il t'en coûtera seulement 10 euros."

David pense qu'il n'a pas grand-chose à perdre; il remplit un flacon de son urine et le laisse devant le dolmen avec un billet de 10 euros. Il revient le lendemain et trouve une note qui l'attend et où il est écrit :"Vous avez un tennis-elbow. Faites tremper votre bras dans de l'eau chaude. Évitez de porter des poids trop lourds. Cela ira mieux dans deux semaine."

Plus tard dans la soirée, David commence à penser que le "miracle" du rebouteux est un coup monté par son ami, qui peut très bien avoir rédigé la note et l'avoir laissée devant le dolmen. Aussi David décide-t-il de revenir vers le druide. Il prépare une mixture à base d'eau du robinet, d’excréments de la niche de son chien et d'un échantillon d'urine de sa femme et de son fils. Pour compléter le tout, il y ajoute un autre fluide corporel de son extraction et dépose la préparation devant le dolmen avec 10 euros. Il appelle ensuite son ami pour lui dire qu'il a d'autres problèmes de santé et qu'il a laissé un nouvel échantillon à l'attention du druide.

Le lendemain, il retourne au dolmen et trouve une nouvelle note qui dit : "Votre eau du robinet est trop dure. Prenez une eau plus douce. Votre chien a des vers.Donnez-lui des vitamines. Votre fils est accroc à la cocaïne. Mettez-le dans un centre de désintoxication. Votre femme est enceinte de deux jumelles. Elles ne sont pas de vous. Allez voir un avocat. Et si vous n'arrêtez pas de faire joujou tout seul, votre tennis-elbow ne guérira jamais."

C'est la fête de Pessah, et un juif est en train de prendre son casse-croûte dans la parc. Un aveugle s'assied juste à côté de lui, et le juif lui offre de partager son déjeuner - un morceau de pain azyme.

L'aveugle le prend, le parcourt du doigt et dit : "Qui a écrit cette connerie?"

Je parie que si cet aveugle avait été une blonde, elle aurait dit: "c'est fou, c'est la première fois que je sais lire correctement un texte!".

Pendant ce temps-là, à Arimathie:
Joseph: "Et quoi pour le score?"
Marie au téléphone: "C'corps? ça dépend !"
Véronique: "Y a pas photo."
Simon: "Des clous!"
Thomas, le voisin arrive: " Moi j'y crois pas au déplacement de ce joueur. Faut toucher pour ça."
Judas était là: "ils ont déjà payé".
Pierre arrive essouflé: "C'est Barabbas qui fait le remplacement."

Heureusement que Moïse n'a pas été son contemporain! Tu imagines la société d'assurances les forçant à faire un croquis amiable du sinistre? On a beau être descendu du ciel, mais toucher le fond comme cela, c'est la mère à boire! Enfin, ça vaut mieux que la belle-mère à avaler !

On appelle cela: "l'art de rouler". Le char d'Ézéchiel n'était pas mal non plus. Mais le pire ce sont les Apôtres: ils vous mènent en bateau! Ne vous laissez pas prendre dans leurs filets.

Ce n’est pas une blague, mais une histoire, que l’on pourrait convertir en conte pour illustrer notre situation d’exilés ruminants, insouciants de la fin inéluctable qui nous attend… à moins que nous ayons un sursaut d’instinct de survie, et que nous cherchions à nous y échapper à tout prix…

FREDDIE LA VACHE QUI NE VOULAIT PAS MOURIR

« Elle ne voulait pas mourir, alors elle s’est enfuie… Et le moins que l’on puisse dire, c’est que cette vache affolée a fait sensation dans les rues de New-York !

Ça s’est passé le 21 janvier dernier. L’animal était dans l’abattoir, sur le point d’être découpée en morceaux. Et puis, alors que ses camarades y passaient les unes après les autres, elle a fini par trouver une issue !

L’évadée s’est alors retrouvée en plein ville. Et pas n’importe quelle ville : Big Apple, New-York, au beau milieu du Queens !

Sans doute affolée par ce qu’elle avait vu dans l’abattoir et poussée par son instinct de survie, la vache s’est mise à courir aussi vite qu’elle le pouvait sur le bitume, slalomant entre les voitures, tandis qu’un homme la pourchassait armé d’une corde: il n’avait visiblement pas renoncé à tuer la bête.

Cette scène hallucinante s’est déroulée sous le regard ahuri de passants qui n’avaient bien évidemment jamais vu ça.

Finalement, pour mettre fin à cette folle course poursuite avant qu’elle ne cause un accident, il a fallu que la police intervienne. Celle-ci a même posté un tweet pour raconter son improbable mission :

« Oui, vous avez bien entendu ! Une vache en liberté dans le Queens. Tous les agents sont sains et saufs et aucun blessé n’est à déplorer. Merci pour votre patience. »

Pour les New-Yorkais, la police et les voitures en circulation, la vie pouvait donc reprendre son cours normal… Quant à la vache éprise de liberté… elle pouvait être ramenée à l’abattoir pour y affronter son destin de bête à viande…

Mais c’était sans compter sur la détermination de quelques défenseurs des animaux qui sont aussitôt montés au créneau !

Alors que la bête était déjà de retour sur le chemin de l’abattoir, Mike Stura, propriétaire du Skylands animal sanctuary and rescue (un refuge pour animaux en détresse), a négocié sec pour obtenir sa libération.

On ne sait pas quel fût le prix de cette négociation, mais Mike Stura a obtenu gain de cause ! La vache vit désormais confortablement dans une ferme du New Jersey où on ne lui demande plus rien d’autre que de vivre sa vie comme elle l’entend. »

Il faut espérer, que comme Freddie, à la dernière minute il y aura le patron du PRDS human sanctuary and rescue (un refuge pour croyants en détresse) qui viendra nous racheter au prix fort, pour nous mener aux champs Elysées ! Au lieu de l’abattoir…

Bonne méditation et bon week-end!
Lavache

Chère Lucie Yolle,
Merci pour cette délicieuse histoire bien émouvante aussi.
Ouf! Lavache s'en est sortie.
Prions pour qu'un(e) bon(ne) avocat(e) prenne notre défense le jour du jugement, et que comme Freddie nous puissions couler des jours heureux dans notre patrie retrouvée.

Merci Athanase,
Soyons valeureux nous aussi et cherchons l'issue au fatal destin