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Écrit par : Martin Lings
Titre : Le Prophète Muhammad.
Sa vie d'après les sources les
plus anciennes
Date de parution : 1986
Éditeur : Seuil
 
 

Lings, Martin, Le Prophète Muhammad. Sa vie d’après les sources les plus anciennes, Paris, Seuil, 1986.

Nous ne pouvons que recommander chaleureusement à nos lecteurs cette vie du Prophète Muhammad. Outre son grand intérêt historique, ce livre a pour particularité qu’il ose présenter une histoire interprétée du point de vue religieux, montrant que les faits qui se sont déroulés entre la Mecque et Yathrib au VIIe siècle ne sont pas le fruit des aléas hasardeux des passions humaines, mais obéissent à la volonté de Dieu manifesté en son prophète. Le lecteur aura par ailleurs le plaisir d’y lire les anecdotes historiques qui ont donné lieu à l’apparition de certains versets du Coran, et qui en constituent dès lors souvent un commentaire.

Mais laissons parler l’auteur :

« Le vrai croyant est défini comme celui qui place son espoir dans sa rencontre avec son Seigneur, tandis que les incroyants sont, à l’opposé, ceux qui ne placent pas leur espoir dans leur rencontre avec Nous et qui sont satisfaits par la vie de ce monde, qui y trouvent la parfaite tranquillité et qui sont indifférents à Nos signes. Un des aspects de l’illusion, comparable à un rêve, dans laquelle étaient plongés les infidèles consistait à prendre comme allant de soi les bienfaits naturels. Être éveillé à la réalité ne voulait pas seulement dire transférer ses espérances de ce monde à l’autre, mais aussi s’émerveiller dans ce monde des signes de Dieu qui y sont manifestes. Béni soit Celui qui a placé dans les cieux les constellations du zodiaque, et qui y a disposé un luminaire et une lune qui donnent la lumière. C’est Lui qui a fait que la nuit et le jour se succèdent, comme un signe pour celui qui veut réfléchir ou qui veut être reconnaissant. » (p. 86)

« Il y eut également de nombreux miracles mineurs, auxquels seuls les croyants assistèrent. Mais le Ciel ne permit jamais que de tels prodiges occupent une première place, car le Livre révélé était en lui-même le miracle central de la présente intervention divine, tout comme le Christ avait été le miracle central de la précédente. Selon le Coran, Jésus est à la fois Envoyé de Dieu, et Son Verbe qu’Il a jeté en Marie et un Esprit issu de Lui. Comme pour le Verbe-fait-chair, d’une façon analogue, c’était maintenant à travers la présence divine ici-bas du Verbe-fait-livre que l’Islam était une religion, au véritable sens de lien avec l’Au-delà. L’une des fonctions du Verbe-fait-livre, au regard de la religion primordiale que l’Islam affirmait être, était de réveiller en l’homme son aptitude primitive à l’émerveillement qui, avec le temps, s’était émoussée ou s’était dirigée vers des objets indignes d’elle. » (p. 86-87)

« Zaynab et ses frères étaient de jeunes cousins du chef de leur clan, Umayyah ibn Khalaf, lequel se présentait, ainsi que les membres de sa famille immédiate, comme l’un des ennemis les plus implacables de l’Islam. C’est son frère Ubayy qui, un jour, avait brandi un os blanchi devant le Prophète et s’était écrié : « Prétends-tu, Muhammad, que Dieu puisse faire revivre ceci ? » Après quoi, avec un sourire dédaigneux, il avait écrasé l’os dans sa main et en avait soufflé les fragments dans le visage du Prophète, qui avait prononcé ces paroles : « Assurément, je le prétends : Il le ressuscitera, et toi aussi lorsque tu seras dans le même état ; puis Il te fera entrer dans le feu. » C’est à Ubayy que se rapporte le verset suivant : Il a oublié qu’il était lui-même créé et il a dit : Qui fera vivre les os lorsqu’ils seront pourris ? Dis : Celui-là même qui leur a donné l’être la première fois leur donnera à nouveau la vie. » (p. 93)

« L’un des arguments les plus fréquemment invoqués par les incroyants à l’encontre de la nouvelle religion était que, si Dieu avait réellement un message pour eux, Il aurait envoyé un Ange. À cela le Coran répliqua : S’il y avait sur la terre des Anges qui marchent en paix, Nous aurions certainement fait descendre du ciel sur eux un Ange comme messager. Bien que Gabriel descendît de temps à autre sur terre, il n’en était pas pour autant un « messager » - ou un « envoyé » - au sens coranique du terme, pour qui le messager doit être établi sur terre parmi le peuple à qui le message doit être délivré. La Révélation dit aussi : Ceux qui n’espèrent pas Notre rencontre disent : Pourquoi n’a-t-on pas fait descendre sur nous des Anges ou ne voyons-nous pas notre Seigneur ? Mais ils se sont gonflés d’orgueil et ont fait preuve de grande insolence. Le jour où ils verront les Anges, ce jour-là il n’y aura pas de bonne nouvelle pour les coupables et ils s’écrieront : Qu’une barrière soit dressée ! Ils appelleront donc, mais en vain, pour demander qu’une barrière soit dressée à nouveau entre le Ciel et la terre. Ce sera alors la fin, car le contact direct entre le Ciel et la terre entraînera la suppression des conditions terrestres de temps et d’espace, ainsi que la désintégration de la terre elle-même. Le jour où les hommes seront comme des papillons éparpillés et où les montagnes seront semblables à des flocons de laine cardée. Ce Jour-là fera blanchir les cheveux des enfants. Cette fin est annoncée tout au long du Coran. Elle est appelée l’Heure, qui est toute proche, qui est pesante sur les cieux et la terre. Son moment n’est pas encore venu et lorsque les Écritures disent qu’elle est proche il faut se souvenir qu’un seul jour, pour Dieu, est en vérité comme mille ans selon votre comput. La période durant laquelle le Message est révélé n’en est pas moins une anticipation de l’Heure, cela de par la nature même des choses, et non pas selon une optique purement terrestre mais dans un contexte plus vaste. En effet, lorsqu’une intervention divine se produit pour instituer une nouvelle religion, il s’établit nécessairement une communication à travers la barrière qui sépare le Ciel et la terre. Certes, il ne s’agit pas d’une ouverture assez béante pour transformer radicalement les conditions terrestres, mais elle est néanmoins suffisante pour faire du temps où s’accomplit la mission prophétique une époque tout à fait exceptionnelle, comme l’avaient été celles de Jésus, de Moïse, d’Abraham et de Noé. » (p. 94-95)

[Le Prophète et Abu Bakr, traqués par leurs ennemis, se réfugient dans une grotte] «  Regardant Abu Bakr, le Prophète lui dit : « Ne t’inquiète pas, car certes Dieu est avec nous », puis il ajouta : « Qu’en est-il, selon toi, de deux lorsque Dieu est leur troisième ? » » (p. 144).

«  Au cours d’une de leurs premières soirées, alors que leurs regards se dirigeaient au-delà de l’eau vers le désert de Nubie, ils virent se lever la nouvelle lune du mois de Rabî’ al-Awwal : « Ô croissant du bien et de la guidance, ma foi est en celui qui t’a créé ! » Cette invocation, le Prophète la répétait chaque fois qu’il apercevait la nouvelle lune. » (p. 145)

[Après la bataille de Badr] «  Lui-même [le Prophète] demeura à Badr avec l’armée et, la nuit venue, il se rendit auprès de la fosse dans laquelle avaient été jetés les corps des ennemis de l’Islam. « O hommes de la fosse, parents de votre Prophète, dit-il, bien mauvaise est la parenté que vous lui avez manifestée. Vous m’appeliez menteur tandis que d’autres m’écoutaient ; vous combattiez contre moi alors que d’autres m’aidaient à vaincre. Avez-vous trouvé véridique ce que mon Seigneur m’a promis. » Quelques Compagnons l’entendirent et s’étonnèrent qu’il parle à des cadavres. « Mes paroles, vous ne les entendez pas mieux qu’eux, dit le Prophète, mais eux ne peuvent me répondre. » » (p. 182)

« Lui [‘Uthmân ibn Maz’ûn] et son épouse Khawlah avaient toujours été très proches du Prophète et il apparaissait comme le plus ascétique de tous les Compagnons. Ascète, il l’avait été avant que l’Islam lui soit révélé, et après son émigration à Médine il avait ressenti un tel besoin de supprimer les désirs terrestres qu’il avait demandé au Prophète la permission de se faire eunuque et de passer le reste de sa vie comme un mendiant errant. « N’as-tu pas en moi un bel exemple ? lui dit le Prophète ; or moi, je m’unis aux femmes, et je mange de la viande, et je jeûne, et je romps mon jeûne. Il ne fait pas partie de mon peuple celui qui fait des eunuques ou qui fait de lui-même un eunuque. » (p. 197)

« Au moment de l’enterrement [d’Uthmân], le Prophète entendit une vieille femme s’adresser au mort en ces termes : « Sois heureux, père de Sa’ib, car le Paradis est à toi ! » Se tournant vers elle avec une certaine brusquerie, le Prophète l’interpella : « Comment sais-tu cela ? – Mais, Envoyé de Dieu, protesta-t-elle, c’est Abû Sa’ib ! – Par Dieu, dit-il, nous ne connaissons de lui que du bien. » Après quoi, pour bien donner à entendre que sa première remarque n’impliquait aucune restriction vis-à-vis de Uthman, mais uniquement vis-à-vis de la femme qui avait dépassé la mesure en parlant de ce dont elle n’avait pas connaissance, il se tourna de nouveau vers elle et ajouta : « il aurait suffi que tu dises : “il aimait Dieu et Son envoyé.” » ». (p. 198)

« O vous qui croyez, recherchez l’assistance de Dieu dans la patience et dans la prière. Certes Dieu est avec ceux qui sont patients. Et ne dites pas « ils sont morts » de ceux qui ont été tués dans le sentier de Dieu, car ils sont vivants, bien que vous n’en ayez pas conscience. Sans doute, Nous vous éprouverons par la crainte et la famine, et par la perte de vos biens, de vos vies et de vos récoltes. Mais annoncez la bonne nouvelle à ceux qui sont patients, à ceux qui disent lorsqu’une épreuve leur échoit : En vérité nous sommes à Dieu et en vérité à Lui nous retournons. Sur ceux-ci s’étendent les bénédictions de leur Seigneur et Sa miséricorde, et ceux-ci sont les bien guidés ». (p. 231)

« Nous étions avec le Prophète lorsqu’un Compagnon apporta un oisillon qu’il venait d’attraper et que le père ou la mère de cet oiseau se lança sur les mains de celui qui tenait le petit. Je vis l’émerveillement se peindre sur les visages, et le Prophète nous dit : « Vous vous émerveillez à la vue de cet oiseau ? Vous avez pris son petit et il s’est précipité du haut des airs mû par une tendre pitié pour lui. Et pourtant, je le jure par Dieu, votre Seigneur est plus miséricordieux pour vous que ne l’est cet oiseau pour sa progéniture. » Et il dit à l’homme d’aller remettre l’oisillon là où il l’avait trouvé. Le Prophète a aussi déclaré : « Dieu a cent miséricordes, et Il en a fait descendre une parmi les djinns, les hommes, le bétail et les animaux prédateurs. C’est pour cela qu’ils font preuve de bonté et de pitié les uns pour les autres, et c’est pourquoi les créatures sauvages ont de la tendresse pour leur progéniture. Quant aux quatre-vingt-dix-neuf miséricordes, Dieu se les est réservées pour Lui-même afin de pouvoir faire miséricorde à ses serviteurs au Jour de la Résurrections. » (p. 248)

« « O Envoyé de Dieu – dit Hanzalah – lorsque nous sommes avec toi et que tu nous entretiens de l’Enfer et du Paradis, c’est comme si nous les voyions de nos propres yeux. Mais dès que nous sommes loin de ta présence, nous ne pensons plus qu’à nos épouses, à nos enfants et à nos biens, oubliant presque tout le reste. » Dans sa réponse, le Prophète donna à entendre que l’idéal est de chercher à perpétuer la conscience des réalités spirituelles sans cependant modifier la teneur de la vie quotidienne : « Par Celui qui tient mon âme entre Ses mains, dit-il, si vous demeuriez toujours tels que vous êtes en ma présence, ou tels que vous êtes lorsque vous vous remémorez Dieu, les Anges viendraient vous prendre par la main, que vous soyez couchés dans vos lits ou en chemin. Mais, Hanzalah, chaque chose en ton temps ! » et il répéta ces derniers mots trois fois. ».

« Très souvent, le Prophète répétait aux fidèles que le privilège de vivre avec lui dans sa communauté comportait une grave responsabilité, car Dieu est juste et Il jugera les premiers croyants avec plus de sévérité que ceux qui auront vécu à des époques plus sombres, pendant lesquelles il aura été plus difficile de résister au mal. « En vérité, vous vivez à une époque où quiconque omet un dixième de la loi sera damné. Mais une époque viendra où quiconque accomplira la dixième de la loi sera sauvé. » ». (p. 320)

« Maintes fois déjà, le Prophète avait souligné la nécessité de rechercher la perfection dans tout acte terrestre, de même qu’il avait insisté pour que cette recherche soit détachée et libre de tout intérêt mondain. C’est à Ali que la tradition attribue le mérite d’avoir résumé cet enseignement du Prophète en ces termes : « Fais pour ce monde comme si tu devais vivre toujours, et fais pour l’autre monde comme si tu devais mourir demain. » Être toujours prêt à quitter ce monde, c’est en être détaché. Comme l’a dit le Prophète : « Sois en ce monde comme un étranger ou comme un passant ». Le jour même de la mort d’Ibrahim [le fils du Prophète], peu de temps après son ensevelissement, il y eut une éclipse de soleil ; mais lorsque certains l’attribuèrent au deuil qu’avait subi le Prophète, il leur dit : « Le soleil et la lune sont deux signes parmi les signes de Dieu. Leur lumière n’est obscurcie par la mort de quiconque. Si vous voyez leur lumière s’éclipser, priez jusqu’à ce qu’ils retrouvent leur clarté ». ». (p. 387)

« Qu’il existe une hiérarchie de degrés découle aussi de ce que la Révélation dit au sujet du cœur. Parlant de la majorité des hommes, il est dit : Ce ne sont pas les yeux qui sont aveugles, mais aveugles sont les cœurs à l’intérieur des poitrines. Le Prophète, en revanche, à l’instar d’autres prophètes avant lui, disait que son cœur était éveillé, ce qui veut dire que l’œil de son cœur était ouvert. C’est là une caractéristique qui, selon le Coran, peut aussi être partagée par d’autres, ne serait-ce que dans une moindre mesure, car la Parole de Dieu s’adresse parfois directement à ceux qui ont des cœurs. La Tradition rapporte que le Prophète a dit d’Abu Bakr : « Il ne vous surpasse pas parce qu’il jeûne et qu’il prie beaucoup, mais il vous surpasse par quelque chose qui est fixe dans son cœur ». Le Prophète parlait souvent de la supériorité de quelques-uns de ses disciples sur d’autres. Un jour, à La Mecque, au moment de la victoire, Khalid s’était mis en colère contre Abd ar-Rahman ibn Awf qui lui avait fait un reproche, et le Prophète qui était présent lui dit : « Doucement, Khalid, laisse mes Compagnons en paix ; car même si tu possédais le mond Uhud tout en or et si tu le dépensais dans le sentier de Dieu, ton mérite n’atteindrait pas celui d’aucun de mes Compagnons ».  […] Les disparités entre les hommes se reflétaient aussi dans la façon dont le Prophète leur transmettait ses enseignements, en réservant certains à la minorité à même de les comprendre. Abu Hurayah a dit : « j’ai conservé dans ma mémoire deux trésors de connaissance que j’ai reçus de l’Envoyé de Dieu. L’un, je l’ai divulgué, mais si je divulguais l’autre, vous couperiez cette gorge », et, ce disant, il montrait sa propre gorge. ». (p. 389-390)

« Vous suivrez ceux qui étaient là avant vous, empan par empan et coudée par coudée, au point que s’il leur prenait de descendre dans l’antre d’un reptile venimeux, vous les suivriez. » (p. 393)

« Alors qu'il seront déjà prêts au combat, a déclaré le Prophète, et au moment précis où, l'appel ayant retenti, ils s'aligneront pour accomplir la prière, Jésus le fils de Marie descendra et conduira la prière. En voyant Jésus, l'ennemi de Dieu fondra comme le sel fond dans l'eau. Si on le laissait, il fondrait au point de disparaître à jamais; mais Dieu voudra qu'il soit tué de la main de Jésus qui leur montrera le sang répandu sur sa lance. » (p. 393)

« Le Prophète a aussi parlé de nombreux signes par lesquels les hommes pourront reconnaître que les événements de la fin son proches et, parmi ces signes, il a mentionné la hauteur excessive des bâtiments que construiront les hommes ». (p. 393)

« Le Prophète parlait constamment du Paradis et ceux qui l’écoutaient avaient la certitude qu’il voyait ce qu’il décrivait. Cette impression était d’ailleurs confirmée par bien d’autres signes. Par exemple, on le vit un jour étendre la main comme pour s’emparer de quelque chose, puis la retirer. Il ne commenta pas son geste, mais certains de ceux qui étaient avec lui le remarquèrent et lui demandèrent ce que cela signifiait. « J’ai vu le Paradis, répondit-il, et j’ai voulu y saisir une grappe de raisin. Si je l’avais prise, vous en auriez mangé aussi longtemps que durera le monde ». ». (p. 401)

« Les deux hommes sortirent et, lorsqu’ils eurent atteint le cimetière de Baqi, le Prophète prononça cette homélie : « Que la paix soit sur vous, ô peuple des tombes ! Réjouissez-vous de votre état, car il est infiniment meilleur que celui des hommes qui vivent aujourd’hui. Les discordes déferlent comme les vagues de la nuit la plus sombre, l’une suivant l’autre, chacune plus violente que la précédente. » Puis, se tournant vers Abu Muwayhiba, il lui dit : « On m’a offert les clés des trésors de ce monde et l’immortalité en ce monde, suivie par le Paradis, et l’on m’a donné à choisir entre cela et la rencontre avec mon Seigneur et le Paradis. – O toi qui m’es plus cher que mon père et ma mère, le supplia Abû Muwayhibah, prends les clés des trésors de ce monde et l’immortalité en ce monde suivie par le Paradis ! » Mais le Prophète répondit : « J’ai déjà choisi la rencontre avec mon Seigneur et le Paradis. » ». (p. 402)

[Abu Bakr, après la mort de Muhammad :] « O gens, pour celui d’entre vous qui adorait Muhammad, en vérité Muhammad est mort ! et pour celui d’entre vous qui adorait Dieu, en vérité Dieu est Vivant et ne meurt pas ! » (p. 407)

« Abu Bakr, cependant, se souvint que le Prophète avait dit un jour : « Aucun Prophète ne meurt sans être enterré à l’endroit même où il est mort », en sorte que la tombe fut creusée dans le sol même de la chambre de A’ishah, près de la couche où reposait le corps. « (p 410)

 

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